Le Chicon, la perle du Nord

Un peu d’histoire.

Contrairement à sa grand-mère la Chicorée, et à ces cousines les salades, elle est un légume « neuf ». 

Tout commence avec la chicorée sauvage ramassée pour être consommée en salade ou comme plante médicinale. De l’Orient au Moyen-Orient, des grecs aux Romains elle est déjà connue.

Au fil des siècles les cultures se développent, évoluent.

Pour l’endive c’est en Belgique que son avenir se dévoile. Vers 1830 le pays traverse une période de trouble, un paysan du village de Schaerbeek aurait dissimuler sa récolte sous un tas de terre dans une cave obscure, pour la soustraire à l’impôt. Quelque mois plus tard au moment de récupérer son « trésor », il découvre que ces racines ont laissé la place à de petites « pommes » blanches. L’endive est née.

Mais ce sera le jardinier-chef de la Société d’Horticulture Belge, Mr Bréziers qui mettra sa culture au point vers 1850. Ce n’est qu’en 1879 que le premier cageot d’endives fut vendu aux marchés des Halles de Paris.

L’anecdote,

L’autre petit nom du chicon, ou de l’endive c’est la « racine du Diable ».

Peut-être parce qu’autrefois sa culture était un travail de tous les diables, semer repiquer, elle demandait une surveillance de tous les instants, forcer son développement n’était pas une mince affaire.

Ou parce que les racines oubliées dans les champs repoussaient sans cesse et qu’il était bien difficile de s’en défaire.

Ou encore, chaque famille qui cultivait de l’endive devait surveiller le bon moment de la récolte, et si cela tombait un dimanche, la famille récoltait et n’allait pas à la messe….

Le choix des couleurs.

 On connait surtout la belle blanche bordée de jaune, l’endive witloof qui veut dire blanche en flamand, ou encore l’endive de Bruxelles. Sa légère amertume lui donne tout son caractère, à priori pas la préférée des enfants. Proposer leur l’endive rouge, la base reste blanche bordée de rouge…. Un croisement naturel entre l’endive Witloof et de la chicorée rouge italienne, que l’on doit aussi à nos amies les abeilles. Une saveur plus douce, certain lui trouve même un petit goût de noisette. A déguster exclusivement crue, elle déteste la cuisson.

 Que des bienfaits.

Elle est digeste car composé quasiment que d’eau 95%, donc diurétique, et ses 2 g de fibres pour 100g favorisent le transit. Très peu calorique 15 calories pour 100 gr, idéale pour garder la ligne.

Pour les gourmands.

Crue cuite, en salade, en gratin, en velouté et pourquoi pas en flan, les recettes sont quasi infinies.

Ma préférée, Les endives au miel. 1 par personne en moyenne plus pour les gourmands.

Commencez par couper le cône à la base de l’endive.

Plonger les endives dans l’eau bouillante, 20mn (Dans l’autocuiseur 10mn)

Les égoutter.

Dans une poêle faire fondre une belle noix de beurre 3 cuillères de Miel&framboise, déposer les endives dans la poêle, les laisser caraméliser et déguster.

                       Endive sans le cone amerendive dorée dans la poêle avec du miel

                                                            BON APPETIT

                                                          endive au miel prête a être dégustée

 

 

 

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